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A l'aube d'une fin de saison palpitante au Portugal, revenons sur certains détails qui font que les acteurs du foot portugais ont encore des prgrés à faire !

Cela faisait longtemps que je n'avais pas donné mon avis sur notre cher football portugais. Et mon avis aujourd'hui est assez simple: Braga est le quatrième grand au Portugal et personne n'y peut rien ! Cette saison sonne clairement le renouveau d'un club qui grâce à son président et sa politique sportive et économique inégalable a su remettre notre club en haut de l'affiche au Portugal, voir même en Europe. Car cette saison est la saison des exploits: Braga est allé en quart de finale de l'Europa League quand le Sporting et Porto se faisaient planter seulement en seizième de finale de cette même compétition. Braga en mars privait définitivement Porto d'une once d'espoir de redevenir champion après plus de deux ans de disette sans titre pour les dragons. Braga en décembre prenait une revanche jouissante face au Sporting en éliminant les lions de la Coupe du Portugal après un match épique. Alors le SCB ne mérite-t-il pas un peu plus de respect dans ce paysage portugais ? Car Braga et Benfica sont les seuls et uniques club à avoir pourtant respectés le football de ce pays. Car sans ces deux clubs, le Portugal ne serait pas 5éme au coefficient UEFA encore cette saison. Alors pourquoi ce manque de respect de nos compatriotes envers notre club au profit de l'argent et du pouvoir ? Pourquoi l'argent ? Parce que les personnes qui relai la mentalité footballistique du Portugal sont les médias et qu'eux-mêmes préfèrent vendre du papier au lieu de dire la vérité. Un exemple: au lendemain d'un match mémorable voir même historique dans les cœurs rouges et blanc face à Fenerbahçe, le Record titrait en une de son journal une pauvre interview de Joao Mario. Pour vendre du papier ? Normal tant la proportion de supporters Sportinguistas est élevée aux yeux des Bracarenses. Anormale quand un autre club portugais réalise un tel match et représente tellement bien notre football. Pourquoi le pouvoir ? Parce que nos instances sont bondées de politiques qui ne pensent qu'à servir leurs intérêts et ceux de leurs "grands clubs" chéris. Ils vous diront que sans "grands" il n'y a pas de football portugais à ce niveau-là. Je leur répond que le football portugais est une affaire de 18 clubs dont 15 petits qui se battent pour faire vivre un football palpitant comme le témoigne ce Uniao - Paços gagné par les castors 4-3 dans un match fou le 17 Avril dernier . Alors quand je vois encore ces droits TV portugais individualisés à la tête des clients car les instances ne font rien pour que cela entretiennent les intérêts de leurs "grands clubs", je me révolte contre un système qui n'a pas lieu d'être dans le 5éme meilleur championnat européen.

Car le manque de respect envers nous mais aussi envers les 14 autres clubs "petits" portugais devient insupportable. Quand Gabriel Alves nous sort que les socios de Braga sont tous des socios de Benfica et ne souhaite qu'une chose, le titre de Benfica au détriment du Sporting, je me dis qu'avoir des idées aussi vieille du football à Braga est limite risible tant la stupidité de ces remarques me conforte dans l’idée que les journalistes compétents d'opinion se font rare au Portugal. Quand j'entends avant les élections présidentielles Pacheco Pereira dire que Marcelo Ribelo de Sousa ne peut pas être élu car il supporte un club qui serait aux yeux des portugais un club inexistant, un club sans valeur et sans Histoires, cela me blesse autant que cela me renforce dans l'idée que notre club est au-dessus de toute ces insultes !! Ce manque de respect envers nous ce traduit en fait vers un non-respect envers tous les autres clubs portugais qui ont servis les grands par leurs hommes compétents. Porto serait-il allé chercher Mourinho sans son passage à Leiria ou Vilas Boas sans son passage à l'Académica ? Le Sporting aurait-il donné sa chance à Marco Silva ou Leonardo Jardim sans leurs passages à Estoril et Braga ? Benfica aurait-il donné sa chance à Jésus sans son passage à Belenenses et surtout Braga ? Qu'est-ce que ces grands seraient sans nous ? Ils ont plus d'argent, plus de moyens, une plus grande histoire… cela est fait ainsi. Je ne reproche pas Benfica d'être Benfica et d'avoir des milliers de supporters dans le monde! Non ! Je reproche aux grands et leur armadas de journalistes incompétents d'empêcher la progression des autres aux profits de leur intérêts.

 Et je n'ai pas encore parlé de l'arbitrage portugais ! Le symbole parfait d'un football portugais qui dérive aux profits des trois grands. Historiquement, bien sûr que les grandes équipes sont avantagées: Benfica, Porto ou  le Sporting au Portugal, Paris et Lyon en France, le Real et le Barça en Espagne…c'est toujours plus facile pour un arbitre de siffler un pénalty pour Benfica contre Moreirense que de siffler un penalty pour Moreirense contre Benfica car cela ne fera pas polémique dans les journaux. Exemple, en Avril 2011, lorsque Benfica perdait un peu plus le titre à l'Estadio AXA grâce à un but venu d'ailleurs de Mossoro en toute fin de match, Abola titrait à l'époque sur l'arbitre, Carlos Xistra, l'accusant d'être un arbitre à la solde de Porto champion cette année après pourtant le coup de point vicieux et méchant de Javi Garcia sur Alan. Ce retrouver en une du plus grand quotidien sportif portugais pour un carton rouge mérité que les Benfiquistas n’auraient pas supportés est tout de même causasse ! Pas plus tard que l'année dernière, lorsque Marco Ferreira, un des meilleurs arbitres au Portugal c'est vu reléguer à la deuxième division après avoir sifflé un penalty contre Benfica à Vila do Conde face à Rio Ave et avoir exclu en plus Jardel dans le même match ! Terrible erreur ! Car il n'arbitrera pas ni la finale de la Coupe du Portugal, ni le classico quelques semaines plus tard avant d'être relégué par ce cher Vitor Pereira. Non ce n'est pas de l'actuel entraineur de Fenerbahçe dont je parle mais bien du directeur des arbitres au Portugal. Notre Pascal Garribian portugais en quelques sortes. Ce cher Vitor Pereira accusé quelques mois plus tard par ce même Marco Ferreira d'appeler les arbitres portugais avant les matchs de Benfica pour les avantagés ! La vengeance est un plat qui se mange froid ! Marco Ferreira lança un véritable pavé dans la mare qui ne fera pas long feu tant les médias portugais, encore eux, ont laissé couler l'eau sous les ponts. Et je ne parle pas du complots que ce gourou de Bruno de Carvalho a instauré dans la tête de ses sujets sportinguistas comme quoi il y aurait un complot mondiale contre le Sporting alors que le Sporting est autant avantagé par les arbitres que Benfica (cf à la main de Tonel involontaire comme pas possible sifflé par ce merveilleux Artur Soares Dias ou les trois cartons rouges oublié par Jorge Sousa face à nous à l'Alvalade en janvier dernier). Sans oublier Porto qui malgré sa saison moyenne, est troisième et est selon la "Liga da Verdade" le club le plus avantagé cette année comme le montre ce match face à Moreirense ou l'arbitre oubliera un penalty au Dragao en faveur des visiteurs à 2-1 voyant les bleus et blanc gagné ce match 3-2. Et des cas d'arbitrages pourris au Portugal il y en a plein ! Mais vous allez me dire: Braga n'a jamais été avantagé cette saison ? Bien sûre que oui ! Face à Moreirense ou l'arbitre siffle un hors-jeu contre Iuri Medeiros imaginaire; face au Maritimo ou il n'y avait pas cartons rouges et penalty en faveur de Rui Fonte ou encore face au Sporting en coupe ou il n'y avait pas hors-jeu de Slimani. Je l’admets car on ne peut pas le cacher. L'erreur d'arbitrage fait partie du jeu. Les erreurs systématiques en faveur des mêmes équipes l'est beaucoup moins. Braga c'est beaucoup fait avoir par les arbitres cette saison, comme souvent. Ainsi, les médias, l'arbitrage, le manque respect envers les petits…tant de problème, tant de cancers qui rongent un football qui au niveau du jeu est pourtant si agréable a regardé : l'épopée de Benfica et de Braga en Europe, le jeu d'attaque séduisant du Sporting, la guerre pour les places en Europa League entre Pacos, Arouca et Rio Ave qui me font dire qu'au niveau du jeu, le Portugal et l'un des meilleurs championnat au monde. Mal présenté à cause de trop de stades vétustes et un public trop monopolisé par les trois grands pour voir le stade d'Arouca, du Rio Ave ou du Boavista rempli. Des changements doivent donc s'opérer. Braga, notre club est le symbole de ce changement: nous arriverons un jour à être champion et à montrer à tous le football portugais qu'un quatrième grand s'impose enfin. Un grand intelligent, qui n'a pas besoin de millions balancés par la fenêtre pour avoir une équipe compétitive, une équipe qui cette saison a fait rêver un peuple qui continuera à rêver en pensant au centre formation à long terme comme aux envies de titres symbolisés par les deux coupes qui arrivent à moyen terme. L'arrogance des grands est insurmontable? Non car grâce à notre président, notre coach, nos joueurs qui se sont battus pour ce maillot depuis le 14 aout dernier face au Nacional, nous, le peuple bracarenses, allons montrer qu'il ne suffit pas d'être pour Benfica, Porto ou le Sporting pour se permettre de rêver dans ce championnat portugais.